On démarre le bus ! News de la compagnie by Alex - 15 octobre 201831 janvier 20200 Après avoir sillonné l’Europe en simple troubadour puis posé un long moment ses bagages dans le Jura natal pour mûrir son projet Artistique .La cie Droubies change de nom , devient La Cie du Bus Bleu et repart à l’aventure ! Cette fois direction Madagascar une terre sauvage et de liberté.Un pays ou vivre simplement doucement et tranquillement a été élevé au rang de philosophie National : Le pays du Mora mora .Autant dire un pays qui vous ressemble mon cher ange … Nous voilà donc repartis direction Mada … et plus précisément l’île de sainte Marie (Nosy Bohara ) une île paradisiaque de l’Océan Indien , situé au Nord Est de la grand île .Un ancien repaire de pirates de surcroît … Mais est ce vraiment un hasard ? La compagnie reprend donc son travaille d’une recherche de théâtre populaire et exigeant à la fois ! Sa démarche artistique reste toujours axée sur les marionnettes. En essayant d’y ajouter une composante musical et tout en se proposant de devenir un pont culturel entre la culture Malgache et la culture Française. Alexandre Robert reste à la direction Artistique avec une nouvelle équipe Artistique Franco Malgache. Dont Frédéric Robert et NAMBINY I’Pross du groupe ZAINA music…Et d’autre encore ,ils sont comédiens, plasticiens, poètes ,conteurs ou musiciens. Tous ont en commun la même passion des migrations en terre d’imaginaire et de liberté. La première Création du bus bleu sera inspiré par une ou plusieurs histoires traditionnelle Malgache. Elle sera destiné à tous les publics et devrait être réalisé ( si tout se passe bien ^^ ) dans l’année 2019 .En guise d’intention Artistique j’aimerais terminer cette courte publication par quelques vers extrait d’un poème de Jean-Joseph RABEARIVELO Il est des pensées que fait jaillir la nuit Il est des pensées que fait jaillir la nuit,épaves de pirogues qui ne peuvent se dégager des flots;il est des pensées qui n’arrivent pas à se hausser jusqu’aux lèvreset qui ne sont qu’intérieures. Épaves de pirogues perdues loin des bancs de sable,qui se charrient simplement près du golfe.Devant, l’on voit une terre désertique,et derrière, l’océan infini. Ô mes pensées, quand naît la lune,et que tout ce qui se voit paraît boire les étoiles !Ô mes pensées, liées, enlacées,épaves d’une pirogue aventureuse qui n’a pas réussi, vous êtes suscitées en un moment suavepuisque déjà se repose aux limites de la vuetout ce que nous croyons être l’univers,et qui est le prolongement d’Iarive-la-sereine ; en un moment de paix, en un moment de bonheur :il siérait bien que s’élevât du fond du cœurle plus beau chant, le chant qui ditla dernière élégie, la fin du sanglot.